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Vent d’Ouest

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Numéro 2 de la série des « 100 Mont-Blanc » signé WIBO, ce tableau, tout en étant extrêmement réaliste, s’approche de la technique « Turner » chère à l’artiste. Le soleil matinal éclaire d’une lumière un peu voilée les versants orientés à l’est. En face nord, rochers et glaciers gardent la froideur de la nuit que les pâles rayons n’arrivent pas à réchauffer. Le vent s’est levé et, déjà, lance ses assauts violents et répétés sur le massif du Mont-Blanc qui a revêtu un vaporeux tulle couleur lilas.

L’article en images

  • Légende photo :

    « Vent d’Ouest » – Huile sur toile de Lionel Wibault – 1990 – 73 x 100

  • Légende photo :

    Tome 1 des 100 Mont-Blanc de Lionel Wibault – Texte Joëlle Dartigue-Paccalet

  • Légende photo :

    Tome 1 couverture

    1990

    Huile sur toile

    73 x 100

    Numéro 2 de la série des « 100 Mont-Blanc » de Lionel Wibault dit Wibo, ce tableau, tout en étant extrêmement réaliste, s’approche de la technique « Turner » chère à l’artiste. Le soleil matinal éclaire d’une lumière un peu voilée les versants orientés à l’est. En face nord, rochers et glaciers gardent la froideur de la nuit que les pâles rayons n’arrivent pas à réchauffer. Le vent s’est levé et, déjà, lance ses assauts violents et répétés sur le massif du Mont-Blanc qui a revêtu un vaporeux tulle couleur lilas.

    L’artiste pose son pinceau, empoigne son piolet et raconte. « Ce tableau est intitulé Vent d’Ouest car c’est de là qu’arrivent les dépressions. Ce sont des conditions climatiques dangereuses en montagne, quand tu es perdu là-bas dans la face italienne. Si on a, aujourd’hui, une météo très fiable, c’était différent lors du drame de 1961 dans le Pilier du Freney. Une tempête effroyable s’est levée et a duré une semaine ramenant énormément de neige. Dans le Val Vény, il y en avait vingt centimètres à 1500 mètres. En haute altitude il y en avait… des mètres. Actuellement, lorsqu’on a une météo comme ça, il est important de renoncer. Il vaut mieux s’en retourner car on n’est pas du tout sûr de pouvoir rejoindre le refuge. »

    Reprenant son pinceau, l’artiste souhaite suivre l’exemple de Turner qui affirmait que « certains tableaux sont les enfants du peintre et il ne faut pas s’en séparer ». Ce « Vent d’ouest » sera de ceux-ci et restera accroché aux cimaises de l’atelier.