Une fresque murale pour le 7e Art
Le cinéma, Les fêtes
Une façade borgne, aveugle ou rencognée suffit au muraliste Patrick Commency pour créer une œuvre d’art ! Il en est ainsi des artistes et le monde du street art regorge de talents capables de nous faire lever les yeux vers des réalisations murales superbes.
Diaporama de l’article
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Légende photo :
Samy Frey, Depardieu, Catherine Deneuve
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Légende photo :
Belmondo, Jean Rochefort, Pierce Brosnan
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Légende photo :
Claude Lelouch
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Légende photo :
Bernard Giraudeau
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Légende photo :
Silence, on tourne !
Une façade borgne, aveugle ou rencognée suffit au muraliste Patrick Commency pour créer une œuvre d’art ! Il en est ainsi des artistes et le monde du street art regorge de talents capables de nous faire lever les yeux vers des réalisations murales superbes.
Né en 1948, l’artiste Patrick Commency est de ceux-là. Il commence par des études aux Beaux-Arts de Paris, passe par l’art de la scénographie et des décors de théâtre avant de révéler son véritable talent dans la réalisation de fresques murales.
Il adore les murs défraichis… Chamonix en avait un à lui confier, celui de la sortie du cinéma Vox. Incluse dans cet ensemble mobilier qu’on appelle encore le « Kursaal » (nom de l’ancienne salle de spectacle de la Belle Epoque), la façade repeinte laissait tout de même, côté nord, un mur aveugle, pas franchement convivial. Situé en regard de l’Office de Tourisme, de la splendide façade XIXe de l’Hôtel de Ville et de la Maison de la Montagne, il ferme un côté de la place du Triangle de l’Amitié où se tiennent les principales manifestations populaires et touristiques.
Cette façade avait besoin d’un peu de vie et la sortie des salles de cinéma méritait mieux qu’un simple badigeon… Patrick Commency et son équipe A-Fresco ont trouvé là le support idéal pour mettre en scène des artistes du cinéma. À Chamonix où plus de 100 films ont été tournés, de « Premier de Cordée » à « La montagne », en passant par « La neige en deuil » ou « Les têtes givrées », c’était rendre justice aux professionnels du 7e Art. Dix d’entre eux sont maintenant immortalisés sur ce mur où chacun, sortant de la mairie, de l’office de tourisme ou du bureau des guides, peut s’amuser à reconnaître :
Claude Lelouch à la caméra pour « Si c’était à refaire » (1976) et « Tout ça pour ça » (1993).
Bernard Giraudeau faisant un clap pour « La face de l’ogre » (1987)
Sami Frey pour « La voie Jackson » (1980)
Catherine Deneuve pour « Si c’était à refaire » (1976)
Jean-Paul Belmondo et Jean Rochefort pour « Les tribulations d’un chinois en Chine » (1965)
Pierce Brosnan pour « The world is not enough » (1999)